Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Faut-il supprimer les devoirs à la maison? Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale». La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine». François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six». Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan. Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire». Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris». Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal». On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents». 12. Le manifeste de l’association ZupdeCo vise à… 1) interdire les devoirs à la maison à l’école élémentaire. 2) demander aux écoles de faire les devoirs avec les élèves. 3) appeler les parents à protester contre les devoirs. 4) responsabiliser les professeurs face à l’échec scolaire.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Faut-il supprimer les devoirs à la maison? Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale». La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine». François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six». Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan. Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire». Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris». Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal». On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents». 13. Quel argument F.Benthanane avance-t-il contre les devoirs? 1) Chaque élève a son rythme d’apprentissage scolaire. 2) Les parents manquent de temps pour aider leurs enfants. 3) C’est un vrai marathon qui laisse peu de place au repos. 4) Les élèves apprennent mieux pendant les cours à l’école.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Faut-il supprimer les devoirs à la maison? Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale». La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine». François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six». Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan. Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire». Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris». Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal». On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents». 14. En quoi l’expérience menée dans une école consiste-t-elle? 1) Les parents assistent les professeurs après les cours. 2) Des bénévoles aident les enfants à faire les devoirs. 3) Les professeurs travaillent sur les devoirs en classe. 4) L’association analyse les inégalites scolaires entre élèves.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Faut-il supprimer les devoirs à la maison? Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale». La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine». François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six». Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan. Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire». Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris». Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal». On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents». 15. D’après F.Benthanane, l’échec scolaire… 1) démotive les élèves pour les devoirs. 2) commence dès l’école élémentaire. 3) exclut les élèves de leur cercle amical. 4) se transmet d’une génération à l’autre.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Faut-il supprimer les devoirs à la maison? Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale». La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine». François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six». Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan. Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire». Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris». Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal». On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents». 16. Pour Valérie Marty, il est essentiel d’… 1) apprendre aux enfants à faire leurs devoirs. 2) interdire les devoirs dans l’enseignement public. 3) enseigner aux parents la méthode pédagogique. 4) augmenter le nombre de devoirs des l’école primaire.
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Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Faut-il supprimer les devoirs à la maison? Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale». La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine». François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six». Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan. Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire». Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris». Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal». On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents». 18. Anne-Sophie donne des devoirs pour… 1) maintenir la discipline dans sa classe. 2) faire travailler ses élèves tous les jours. 3) responsabiliser les parents des résultats. 4) évaluer le travail individuel de ses élèves.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Pour ou contre la télé-réalité? Avant la télé-réalité, on trouvait les reality shows dans lesquels des hommes et des femmes dits ordinaires devenaient les héros le temps d’une émission, dévoilaient leurs secrets, leur «vraie vie», comme pour permettre aux téléspectateurs de se sentir moins seuls face à leurs propres problèmes. Puis est arrivée la télé-réalité, censée montrer la «vraie vie» de participants placés sous l’œil constant des caméras. En France, depuis la diffusion de Loft story en 2001, de nombreuses émissions de télé-réalité ont vu le jour sur différentes thématiques: les émissions de chant, danse ou encore cuisine comme Nouvelle Star ou Top Chef… Pour certains candidats, la télé-réalité est le moyen de satisfaire leur envie de se montrer. Toutefois, dans certaines de ces émissions, la captivité totale des participants peut créer une détresse psychologique des candidats face à la surveillance permanente. Cet enfermement est doublé d’un climat de complot travaillé par la production qui, au nom de l’Audimat, génère les conflits entre les participants, met en scène les coups bas, pousse les candidats à se méfier les uns des autres. En outre, la plupart de ces émissions nient tout droit à l’intimité. Or, selon le psychologue Serge Tisseron, si le désir de montrer aux autres une part de sa vie intime correspond à une forme d’instinct chez les êtres humains, l’accomplissement de cet instinct doit, pour ne pas nuire à l’individu, s’accompagner de l’intimité et de l’estime de soi. Il est ainsi difficile psychologiquement d’être exposé au regard d’autrui et de ne plus avoir aucune intimité. De plus, les participants sont placés en pleine lumière de façon subite, puis tombent souvent rapidement dans l’oubli. Certains peuvent ainsi avoir du mal à gérer cette soudaine célébrité suivie d’un retour brutal à l’anonymat. Le contenu de ces émissions peut aussi poser problème. Elles valorisent en effet certains comportements ou clichés: écraser l’autre pour gagner, la réussite ne serait atteinte que grâce à l’argent, la superficialité et l’apparence primeraient sur la pensée… Enfin, ce type d’émissions valorise le manque de culture et le vocabulaire qui y est employé est pauvre. Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive à l’université européenne de Bretagne à Rennes, recense ainsi en moyenne l’usage de 600 mots différents dans une émission de télé-réalité contre 1 000 dans une BD et 27 000 dans un manuel scolaire. Les adolescents, eux, sont plus armés que les générations précédentes pour décoder la télé-réalité. Ils sont nés avec et souvent ne prennent pas ces émissions au premier degré. Ils savent s’en distancier, se renseignent sur le net et ont le plus souvent conscience du caractère fabriqué de la prétendue réalité qui s’y joue. Ils connaissent les outils numériques qui manipulent la réalité (par exemple les retouches effectuées grâce à Photoshop) souvent mieux que leurs parents. Ces émissions, regardées en famille, peuvent permettre de placer face à face parents et enfants, de les amener à s’interroger les uns à propos des autres. En revanche, dans ces émissions, le problème est celui de l’identification du jeune téléspectateur aux participants et de l’influence des comportements véhiculés par ces émissions. Beaucoup les regardent pour se détendre et en parlent le lendemain au bahut. Mais les messages véhiculés sont négatifs, surtout pour un adolescent en pleine construction. Certains se voient participer à ce type d’émission, montent même des stratégies pour gagner et prennent pour exemple de réussite certains participants. 12. Le rôle des producteurs de la télé-réalité est de/d’… 1) faire sortir les candidats trop agressifs. 2) sélectionner les candidats pour le show. 3) augmenter le nombre de spectateurs. 4) calmer les conflits entre les participants.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Pour ou contre la télé-réalité? Avant la télé-réalité, on trouvait les reality shows dans lesquels des hommes et des femmes dits ordinaires devenaient les héros le temps d’une émission, dévoilaient leurs secrets, leur «vraie vie», comme pour permettre aux téléspectateurs de se sentir moins seuls face à leurs propres problèmes. Puis est arrivée la télé-réalité, censée montrer la «vraie vie» de participants placés sous l’œil constant des caméras. En France, depuis la diffusion de Loft story en 2001, de nombreuses émissions de télé-réalité ont vu le jour sur différentes thématiques: les émissions de chant, danse ou encore cuisine comme Nouvelle Star ou Top Chef… Pour certains candidats, la télé-réalité est le moyen de satisfaire leur envie de se montrer. Toutefois, dans certaines de ces émissions, la captivité totale des participants peut créer une détresse psychologique des candidats face à la surveillance permanente. Cet enfermement est doublé d’un climat de complot travaillé par la production qui, au nom de l’Audimat, génère les conflits entre les participants, met en scène les coups bas, pousse les candidats à se méfier les uns des autres. En outre, la plupart de ces émissions nient tout droit à l’intimité. Or, selon le psychologue Serge Tisseron, si le désir de montrer aux autres une part de sa vie intime correspond à une forme d’instinct chez les êtres humains, l’accomplissement de cet instinct doit, pour ne pas nuire à l’individu, s’accompagner de l’intimité et de l’estime de soi. Il est ainsi difficile psychologiquement d’être exposé au regard d’autrui et de ne plus avoir aucune intimité. De plus, les participants sont placés en pleine lumière de façon subite, puis tombent souvent rapidement dans l’oubli. Certains peuvent ainsi avoir du mal à gérer cette soudaine célébrité suivie d’un retour brutal à l’anonymat. Le contenu de ces émissions peut aussi poser problème. Elles valorisent en effet certains comportements ou clichés: écraser l’autre pour gagner, la réussite ne serait atteinte que grâce à l’argent, la superficialité et l’apparence primeraient sur la pensée… Enfin, ce type d’émissions valorise le manque de culture et le vocabulaire qui y est employé est pauvre. Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive à l’université européenne de Bretagne à Rennes, recense ainsi en moyenne l’usage de 600 mots différents dans une émission de télé-réalité contre 1 000 dans une BD et 27 000 dans un manuel scolaire. Les adolescents, eux, sont plus armés que les générations précédentes pour décoder la télé-réalité. Ils sont nés avec et souvent ne prennent pas ces émissions au premier degré. Ils savent s’en distancier, se renseignent sur le net et ont le plus souvent conscience du caractère fabriqué de la prétendue réalité qui s’y joue. Ils connaissent les outils numériques qui manipulent la réalité (par exemple les retouches effectuées grâce à Photoshop) souvent mieux que leurs parents. Ces émissions, regardées en famille, peuvent permettre de placer face à face parents et enfants, de les amener à s’interroger les uns à propos des autres. En revanche, dans ces émissions, le problème est celui de l’identification du jeune téléspectateur aux participants et de l’influence des comportements véhiculés par ces émissions. Beaucoup les regardent pour se détendre et en parlent le lendemain au bahut. Mais les messages véhiculés sont négatifs, surtout pour un adolescent en pleine construction. Certains se voient participer à ce type d’émission, montent même des stratégies pour gagner et prennent pour exemple de réussite certains participants. 13. Les participants de la télé-réalité… 1) souffrent des moqueries des autres. 2) souffrent d’un manque de vie privée. 3) souffrent d’un manque d’argent. 4) sont critiqués par les téléspectateurs.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Pour ou contre la télé-réalité? Avant la télé-réalité, on trouvait les reality shows dans lesquels des hommes et des femmes dits ordinaires devenaient les héros le temps d’une émission, dévoilaient leurs secrets, leur «vraie vie», comme pour permettre aux téléspectateurs de se sentir moins seuls face à leurs propres problèmes. Puis est arrivée la télé-réalité, censée montrer la «vraie vie» de participants placés sous l’œil constant des caméras. En France, depuis la diffusion de Loft story en 2001, de nombreuses émissions de télé-réalité ont vu le jour sur différentes thématiques: les émissions de chant, danse ou encore cuisine comme Nouvelle Star ou Top Chef… Pour certains candidats, la télé-réalité est le moyen de satisfaire leur envie de se montrer. Toutefois, dans certaines de ces émissions, la captivité totale des participants peut créer une détresse psychologique des candidats face à la surveillance permanente. Cet enfermement est doublé d’un climat de complot travaillé par la production qui, au nom de l’Audimat, génère les conflits entre les participants, met en scène les coups bas, pousse les candidats à se méfier les uns des autres. En outre, la plupart de ces émissions nient tout droit à l’intimité. Or, selon le psychologue Serge Tisseron, si le désir de montrer aux autres une part de sa vie intime correspond à une forme d’instinct chez les êtres humains, l’accomplissement de cet instinct doit, pour ne pas nuire à l’individu, s’accompagner de l’intimité et de l’estime de soi. Il est ainsi difficile psychologiquement d’être exposé au regard d’autrui et de ne plus avoir aucune intimité. De plus, les participants sont placés en pleine lumière de façon subite, puis tombent souvent rapidement dans l’oubli. Certains peuvent ainsi avoir du mal à gérer cette soudaine célébrité suivie d’un retour brutal à l’anonymat. Le contenu de ces émissions peut aussi poser problème. Elles valorisent en effet certains comportements ou clichés: écraser l’autre pour gagner, la réussite ne serait atteinte que grâce à l’argent, la superficialité et l’apparence primeraient sur la pensée… Enfin, ce type d’émissions valorise le manque de culture et le vocabulaire qui y est employé est pauvre. Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive à l’université européenne de Bretagne à Rennes, recense ainsi en moyenne l’usage de 600 mots différents dans une émission de télé-réalité contre 1 000 dans une BD et 27 000 dans un manuel scolaire. Les adolescents, eux, sont plus armés que les générations précédentes pour décoder la télé-réalité. Ils sont nés avec et souvent ne prennent pas ces émissions au premier degré. Ils savent s’en distancier, se renseignent sur le net et ont le plus souvent conscience du caractère fabriqué de la prétendue réalité qui s’y joue. Ils connaissent les outils numériques qui manipulent la réalité (par exemple les retouches effectuées grâce à Photoshop) souvent mieux que leurs parents. Ces émissions, regardées en famille, peuvent permettre de placer face à face parents et enfants, de les amener à s’interroger les uns à propos des autres. En revanche, dans ces émissions, le problème est celui de l’identification du jeune téléspectateur aux participants et de l’influence des comportements véhiculés par ces émissions. Beaucoup les regardent pour se détendre et en parlent le lendemain au bahut. Mais les messages véhiculés sont négatifs, surtout pour un adolescent en pleine construction. Certains se voient participer à ce type d’émission, montent même des stratégies pour gagner et prennent pour exemple de réussite certains participants. 14. Par ailleurs, les participants de la télé-réalité sont… 1) obligés de travailler pendant la nuit. 2) forcés de dormir avec la lumière. 3) oubliés après l’arrêt de l’émission. 4) obligés de mettre leur santé en danger.
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Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Pour ou contre la télé-réalité? Avant la télé-réalité, on trouvait les reality shows dans lesquels des hommes et des femmes dits ordinaires devenaient les héros le temps d’une émission, dévoilaient leurs secrets, leur «vraie vie», comme pour permettre aux téléspectateurs de se sentir moins seuls face à leurs propres problèmes. Puis est arrivée la télé-réalité, censée montrer la «vraie vie» de participants placés sous l’œil constant des caméras. En France, depuis la diffusion de Loft story en 2001, de nombreuses émissions de télé-réalité ont vu le jour sur différentes thématiques: les émissions de chant, danse ou encore cuisine comme Nouvelle Star ou Top Chef… Pour certains candidats, la télé-réalité est le moyen de satisfaire leur envie de se montrer. Toutefois, dans certaines de ces émissions, la captivité totale des participants peut créer une détresse psychologique des candidats face à la surveillance permanente. Cet enfermement est doublé d’un climat de complot travaillé par la production qui, au nom de l’Audimat, génère les conflits entre les participants, met en scène les coups bas, pousse les candidats à se méfier les uns des autres. En outre, la plupart de ces émissions nient tout droit à l’intimité. Or, selon le psychologue Serge Tisseron, si le désir de montrer aux autres une part de sa vie intime correspond à une forme d’instinct chez les êtres humains, l’accomplissement de cet instinct doit, pour ne pas nuire à l’individu, s’accompagner de l’intimité et de l’estime de soi. Il est ainsi difficile psychologiquement d’être exposé au regard d’autrui et de ne plus avoir aucune intimité. De plus, les participants sont placés en pleine lumière de façon subite, puis tombent souvent rapidement dans l’oubli. Certains peuvent ainsi avoir du mal à gérer cette soudaine célébrité suivie d’un retour brutal à l’anonymat. Le contenu de ces émissions peut aussi poser problème. Elles valorisent en effet certains comportements ou clichés: écraser l’autre pour gagner, la réussite ne serait atteinte que grâce à l’argent, la superficialité et l’apparence primeraient sur la pensée… Enfin, ce type d’émissions valorise le manque de culture et le vocabulaire qui y est employé est pauvre. Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive à l’université européenne de Bretagne à Rennes, recense ainsi en moyenne l’usage de 600 mots différents dans une émission de télé-réalité contre 1 000 dans une BD et 27 000 dans un manuel scolaire. Les adolescents, eux, sont plus armés que les générations précédentes pour décoder la télé-réalité. Ils sont nés avec et souvent ne prennent pas ces émissions au premier degré. Ils savent s’en distancier, se renseignent sur le net et ont le plus souvent conscience du caractère fabriqué de la prétendue réalité qui s’y joue. Ils connaissent les outils numériques qui manipulent la réalité (par exemple les retouches effectuées grâce à Photoshop) souvent mieux que leurs parents. Ces émissions, regardées en famille, peuvent permettre de placer face à face parents et enfants, de les amener à s’interroger les uns à propos des autres. En revanche, dans ces émissions, le problème est celui de l’identification du jeune téléspectateur aux participants et de l’influence des comportements véhiculés par ces émissions. Beaucoup les regardent pour se détendre et en parlent le lendemain au bahut. Mais les messages véhiculés sont négatifs, surtout pour un adolescent en pleine construction. Certains se voient participer à ce type d’émission, montent même des stratégies pour gagner et prennent pour exemple de réussite certains participants. 17. Aujourd’hui, les adolescents… 1) comprennent les techniques des émissions. 2) lisent des BD au lieu de regarder les émissions. 3) regardent les émissions sur leurs portables. 4) retouchent les photos des stars dans Photoshop.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Pour ou contre la télé-réalité? Avant la télé-réalité, on trouvait les reality shows dans lesquels des hommes et des femmes dits ordinaires devenaient les héros le temps d’une émission, dévoilaient leurs secrets, leur «vraie vie», comme pour permettre aux téléspectateurs de se sentir moins seuls face à leurs propres problèmes. Puis est arrivée la télé-réalité, censée montrer la «vraie vie» de participants placés sous l’œil constant des caméras. En France, depuis la diffusion de Loft story en 2001, de nombreuses émissions de télé-réalité ont vu le jour sur différentes thématiques: les émissions de chant, danse ou encore cuisine comme Nouvelle Star ou Top Chef… Pour certains candidats, la télé-réalité est le moyen de satisfaire leur envie de se montrer. Toutefois, dans certaines de ces émissions, la captivité totale des participants peut créer une détresse psychologique des candidats face à la surveillance permanente. Cet enfermement est doublé d’un climat de complot travaillé par la production qui, au nom de l’Audimat, génère les conflits entre les participants, met en scène les coups bas, pousse les candidats à se méfier les uns des autres. En outre, la plupart de ces émissions nient tout droit à l’intimité. Or, selon le psychologue Serge Tisseron, si le désir de montrer aux autres une part de sa vie intime correspond à une forme d’instinct chez les êtres humains, l’accomplissement de cet instinct doit, pour ne pas nuire à l’individu, s’accompagner de l’intimité et de l’estime de soi. Il est ainsi difficile psychologiquement d’être exposé au regard d’autrui et de ne plus avoir aucune intimité. De plus, les participants sont placés en pleine lumière de façon subite, puis tombent souvent rapidement dans l’oubli. Certains peuvent ainsi avoir du mal à gérer cette soudaine célébrité suivie d’un retour brutal à l’anonymat. Le contenu de ces émissions peut aussi poser problème. Elles valorisent en effet certains comportements ou clichés: écraser l’autre pour gagner, la réussite ne serait atteinte que grâce à l’argent, la superficialité et l’apparence primeraient sur la pensée… Enfin, ce type d’émissions valorise le manque de culture et le vocabulaire qui y est employé est pauvre. Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive à l’université européenne de Bretagne à Rennes, recense ainsi en moyenne l’usage de 600 mots différents dans une émission de télé-réalité contre 1 000 dans une BD et 27 000 dans un manuel scolaire. Les adolescents, eux, sont plus armés que les générations précédentes pour décoder la télé-réalité. Ils sont nés avec et souvent ne prennent pas ces émissions au premier degré. Ils savent s’en distancier, se renseignent sur le net et ont le plus souvent conscience du caractère fabriqué de la prétendue réalité qui s’y joue. Ils connaissent les outils numériques qui manipulent la réalité (par exemple les retouches effectuées grâce à Photoshop) souvent mieux que leurs parents. Ces émissions, regardées en famille, peuvent permettre de placer face à face parents et enfants, de les amener à s’interroger les uns à propos des autres. En revanche, dans ces émissions, le problème est celui de l’identification du jeune téléspectateur aux participants et de l’influence des comportements véhiculés par ces émissions. Beaucoup les regardent pour se détendre et en parlent le lendemain au bahut. Mais les messages véhiculés sont négatifs, surtout pour un adolescent en pleine construction. Certains se voient participer à ce type d’émission, montent même des stratégies pour gagner et prennent pour exemple de réussite certains participants. 18. Influencés par la télé-réalité, des adolescents… 1) communiquent peu avec leurs parents. 2) quittent le lycée pour gagner leur vie. 3) consacrent peu de temps à leurs études. 4) copient la vie de leurs stars préférées.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 12. Quel était le rêve des élèves de l’école de ballet pendant la journée? 1) Elles voulaient partir de l’école. 2) Elles voulaient dormir. 3) Elles voulaient aller se promener. 4) Elles voulaient manger à leur faim.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 13. Quelle était leur attitude envers le repas? 1) Elles mangeaient tout ce qu’elles voulaient. 2) Elles mangeaient peu et avaient peur de grossir. 3) Elles avaient toujours faim. 4) Elles n’aimaient pas la cantine de l’école.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 14. Pourquoi Plectrude n’était-elle pas contente de l’école? 1) Elle vivait dans le pensionnat de l’école. 2) Elle n’avait pas d’amies. 3) Elle travaillait la danse, mais elle ne dansait pas. 4) Les professeurs étaient très sévères.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 15. Pourquoi Plectrude n’a-t-elle pas quitté l’école? 1) Elle savait que sa mère le lui reprocherait. 2) Elle a décidé de devenir une grande danseuse. 3) Elle a eu honte de partir. 4) Les professeurs le lui ont interdit.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 16. D’après les professeurs de l’école, quelles élèves ont abandonné l’école? 1) Celles qui n’ont pas su maigrir. 2) Celles qui n’ont pas pu s’habituer à vivre sans famille. 3) Celles qui étaient les plus faibles. 4) Celles qui n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 17. Pour une vraie ballerine la danse est… 1) un moyen. 2) une galère. 3) un travail. 4) une récompense.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À l’école de ballet Dès le lever, Plectrude attendait le coucher. L'instant où l'on confiait au lit sa carcasse douloureuse de fatigue pour l'y abandonner pendant la nuit était si voluptueux qu'on ne parvenait pas à penser à autre chose. C'était la seule détente des fillettes; les repas, à l'opposé, étaient des moments d'angoisse. Les professeurs avaient tant diabolisé la nourriture qu'elle en paraissait alléchante, si médiocre fûtelle. Les enfants l'appréhendaient avec terreur, dégoûtées du désir qu'elle suscitait. Une bouchée avalée était une bouchée de trop. Très vite, Plectrude se posa des questions. Elle était venue dans cet établissement pour y devenir une danseuse, pas pour y perdre le goût de vivre au point de ne pas avoir d'idéal plus élevé que le sommeil. Ici, elle travaillait la danse du matin au soir, sans avoir le sentiment de danser: elle était comme un écrivain forcé de ne pas écrire et d'étudier la grammaire sans discontinuer. Certes, la grammaire est essentielle, mais seulement en vue de l'écriture: privée de son but, elle est un code stérile. Plectrude ne s'était jamais sentie aussi peu danseuse que depuis son arrivée à l'école des petits rats. Dans le cours de ballet qu'elle avait fréquenté les années précédentes, il y avait place pour de petites chorégraphies. Ici, on faisait des exercices, point final. La barre finissait par évoquer les galères. Cette perplexité semblait partagée par beaucoup d'élèves. Aucune n'en parlait et, cependant, on sentait le découragement se répandre parmi les enfants. Il y eut des abandons. Ils semblaient avoir été espérés par les autorités. Ces défections en entraînaient d'autres. Ce dégraissage spontané enchantait les maîtres et meurtrissait Plectrude, pour qui chaque départ équivalait à une mort. Ce qui devait arriver arriva: elle fut tentée de partir. Ce qui l'en empêcha fut la sourde impression que sa mère le lui reprocherait et que même ses excellentes explications ne serviraient à rien. Sans doute les chefs de l'école attendaient-ils l'abandon d'une liste déterminée de personnes car, du jour au lendemain, leur attitude changea. Les élèves furent convoquées dans une salle plus grande que d'habitude, où on leur tint d'abord ce langage: — Vous avez dû observer, ces derniers temps, de nombreux départs. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous les avons délibérément provoqués, nous n'aurons cependant pas l'hypocrisie de les regretter. Il y eut un silence, sans doute dans le seul but de mettre les enfants mal à l’aise. — Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser; plus exactement, elles ont montré qu'elles n'avaient pas la patience nécessaire à une danseuse véritable. Savez-vous ce que certaines de ces filles ont déclaré, en annonçant leur abandon? Qu'elles étaient venues pour danser et qu'ici, on ne dansait pas. Qu'est-ce qu'elles s'imaginaient, celles-là? Qu'après- demain, elles nous interpréteraient «Le Lac des cygnes»? — Danser, cela se mérite. Danser, danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde. À dire vrai, même sans public, même sans scène, danser est l'ivresse absolue. Une joie si profonde justifie les sacrifices les plus cruels. L'éducation que nous vous donnons ici tend à présenter la danse pour ce qu'elle est: non pas le moyen, mais la récompense. Huit heures à la barre par jour et un régime de famine, cela ne paraîtra dur qu'à celles qui n'ont pas assez envie de danser. Alors, que celles qui veulent encore partir partent! D’après Amélie Nothomb «Robert des noms propres» 18. Qu’est-ce que les professeurs n’ont pas dit aux élèves? 1) Bientôt les élèves de l’école vont interpréter Le Lac des Cygnes. 2) Celles qui sont parties ont prouvé qu'elles n'avaient pas vraiment envie de danser. 3) Alors, que celles qui veulent encore partir partent! 4) Danser sur une scène devant un public, est le plus grand bonheur du monde.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 12. Lucie a commencé à travailler à l’hôpital... 1) parce qu’elle voulait aider les gens. 2) parce qu’elle voulait devenir médecin. 3) parce qu’elle n’a pas trouvé d’autre travail. 4) pour aider son compagnon pendant l’opération.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 13. Dans l’hôpital où Lucie travaillait... 1) il y avait peu de malades. 2) il manquait de médicaments. 3) il y avait beaucoup de malades. 4) il y avait peu de médecins qualifiés.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 14. Lucie et son ami ne se sont pas mariés en Italie parce que... 1) ils étaient trop jeunes. 2) ils voulaient encore réfléchir. 3) ils voulaient organiser une grande fête. 4) ils n’avaient pas les documents nécessaires.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 15. Dans ces lettres qu’elle envoyait au front, Lucie parlait... 1) de ses plans pour le futur. 2) du travail et de son amour. 3) de ses loisirs et de ses sentiments. 4) de son envie de revenir à la maison.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 16. La querelle dans le train s’est produite parce que Lucie... 1) ne voulait pas quitter son travail. 2) ne voulait pas revenir en Amérique. 3) voulait partir tout de suite avec son ami. 4) n’était pas d’accord sur l’organisation du mariage.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 17. Lucie a quitté son ami... 1) pour travailler comme sage-femme. 2) parce qu’il a trouvé une autre femme. 3) parce qu’elle avait rencontré un autre homme. 4) parce que son ami avait des problèmes avec l’alcool.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une très courte histoire Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit. Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie. Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre. Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement. Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça. Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi. Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre. 18. Finalement, Lucie... 1) a épousé un Italien. 2) a épousé son ancien ami. 3) a épousé un autre homme en Amérique. 4) ne s’est jamais mariée.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 12. Quelle est l’obligation de Dominique tous les lundis matin? 1) Elle est obligée de jouer avec des enfants à la récréation. 2) C’est son tour de surveillance à la récréation. 3) Dominique doit faire appel des élèves de l’école. 4) La jeune institutrice doit marquer les collègues qui sont en retard.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 13. Pourquoi Amaury s’est-il adressé à sa maîtresse? 1) Il voulait jouer avec des grands. 2) Un grand garçon a poussé Amaury. 3) Amaury est tombé dans la cour. 4) Le petit garçon s’est querellé avec ses copains.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 14. Comment Jules a-t-il expliqué son comportement agressif ? Il a dit que… 1) le petit Amaury l’avait poussé le premier. 2) les petits se disputaient et Jules voulait les séparer. 3) les grands garçons se bagarraient et on a poussé Amaury par hasard. 4) les petits élèves prenaient le terrain de foot aux grands alors que ce n’était pas leur jour.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 15. Comment les instituteurs prennent-ils d’habitude la surveillance à la récréation ? Ils la considèrent comme… 1) une possibilité de téléphoner et de parler. 2) un moment ennuyeux, sans intérêt. 3) une distraction. 4) une pause pour manger.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 16. Comment Dominique apprécie-t-elle l’importance de l’observation à la récréation? 1) L’institutrice pense que les adultes ne doivent pas intervenir dans la vie des enfants pendant la récréation. 2) Dominique n’aime pas trop observer les enfants pendant les récréations. 3) Elle est d’accord avec la plupart de ses collègues que c’est un moment de repos. 4) Pour elle, c’est l’endroit où se déroulent les événements cruciaux de la vie des enfants.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 17. Quel élément de la création d’une microsociété d’enfants pendant la récréation n’est pas mentionné dans le texte? Les enfants… 1) élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés. 2) élisent des endroits préférés pour échapper à la surveillance des adultes. 3) choisissent des jeux à la mode, inventent des règles. 4) aménagent et entretiennent leur cour de récréation.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. À la récréation – Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! Il fait froid, j’ai envie de m’asseoir sur le banc avec ma tasse de café. Lundi matin, c’est mon tour de surveillance à la récré. Je ne réagis pas tout de suite au problème d’Amaury, espérant inconsciemment qu’il s’éloigne. – Maîtresse, Dominique, c’est le grand là-bas, avec le manteau noir. Il n’a pas du tout l’intention de lâcher prise… Bon, je scrute l’horizon à la recherche du malfaiteur et, une fois décomptés cinq manteaux de la même teinte, je reviens à Amaury aux sourcils toujours froncés. Du haut de ses six ans il n’entend pas se laisser faire. – Dis-lui de venir me voir tout de suite. Je vais tout arranger. Ce n’est pas grave. Amaury part en trombe vers son agresseur et tel un chien en arrêt s’immobilise face à un CM1 de trois têtes de plus que lui, qui me jette un regard agacé. D’un mouvement de la main, je lui confirme qu’il est attendu… Il arrive en traînant les pieds et se plante devant moi qui prends un air sévère. Je ne vais pas perdre dix minutes à régler cette affaire. – Tu as dit à Amaury de dégager et tu l’as poussé. Je peux avoir des explications, s’il te plaît? Jules bombe le torse, hausse la voix, transpire et se met à faire des moulinets avec les bras. – Mais les p’tits ils sont chiants aussi, ils nous prennent le terrain de foot alors que c’est pas leur jour! Je force un peu le trait de la maîtresse-offusquée- par-les-gros-mots, le genre instit de La Petite Maison dans la prairie: – Alors d’abord on ne dit pas chiant ici. Ensuite le terrain de foot n’a aucune délimitation, il me semble que tu es suffisamment intelligent pour comprendre qu’un enfant de CP puisse oublier que le lundi c’est le jour des grands. Il suffit de lui rappeler NOR-MA-LE-MENT! Il ne faut pas le pousser! Tu comprends? Bien détacher les syllabes, ça marche bien ça, c’est assez efficace. Jules sait que s’il veut retourner à sa partie il a tout intérêt à baisser sa garde. De mauvaise grâce il change de posture. – Excuse-toi tout de suite. Dis: Pardon Amaury. Je ne te pousserai plus. – Pardon, Amaury. Je ne te pousserai plus. – Allez, filez maintenant. Jouez ensemble. Il reste un petit quart d’heure. Fin de la première intervention. En vingt minutes de récréation il faut se préparer à une dizaine de petits faits de ce genre, sans compter les bobos aux genoux, les bosses au front, les ventres malades. Et il en pleut des «maîtresse il m’a dit ci», «maîtresse il m’a fait ça». Les petits, les grands, les garçons qui se bagarrent «c’est lui qui a commencé», les filles qui se disputent «t’es plus ma copine», etc. Une vraie foire. Pour la plupart des instits, la récréation est un moment dénué d’intérêt, synonyme de surveillance ennuyeuse ou, mieux, l’occasion de passer un moment tranquille dans sa classe. Pourtant, c’est un événement clé dans la journée, un lieu passionnant d’observation. Dans cet espace clos se déroulent le pire comme le meilleur. Les enfants y recréent une microsociété avec des règles qu’ils ont plus ou moins inventées. Ils trouvent des coins reculés pour échapper à la surveillance des adultes, quitte à se servir des toilettes comme repaire. Je me souviens, enfant, d’y avoir vu ma soeur embrasser un garçon. L’un et l’autre avaient à peine dix ans … Dès la maternelle, les petits s’approprient la cour à leur façon, y élaborent leurs relations, façonnent leurs amitiés, élisent des endroits préférés, choisissent des jeux à la mode. Dominique Deconinck «Le bonheur à l’école» 18. Quelle phrase appartient à l’institutrice? 1) Maîtresse, le grand là-bas, il m’a dit dégage de là et il m’a poussé! 2) C’est lui qui a commencé. 3) Dis-lui de venir me voir tout de suite. 4) T’es plus ma copine.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 12. Le gouverneur de Drontheim voulait partir avant que la comtesse d’Ahlefeld... 1) ne se réveille. 2) ne s'endorme. 3) ne parte elle-même. 4) ne se couche.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 13. En l'absence du gouverneur, le gouvernement sera rémis à... 1) un évêque. 2) un général. 3) un huissier. 4) la comtesse d’Ahlefeld.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 14. Comment le gouverneur a-t-il traité la comtesse d’Ahlefeld quand elle est venue? 1) Il lui a parlé poliment. 2) Il lui a parlé impoliment. 3) Il a refusé de lui parler. 4) Il lui a dit de partir.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 15. La comtesse a commencé par poser des questions concernant... 1) Poël. 2) le général. 3) le gouverneur. 4) le prisonnier de Munckholm.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 16. Le gouverneur s’est prononcé prêt à discuter les détails de son travail seulement avec... 1) le roi. 2) l'évêque. 3) le vice-roi. 4) l'ex-grand-chancelier.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 17. Frédéric peut maintenant revenir parce que... 1) le gouverneur est parti. 2) la comtesse le lui a demandé. 3) le vice-roi a quitté la ville. 4) l'ex-grand-chancelier est en prison.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une visite inattendue Le matin, le gouverneur de Drontheim ordonna qu’on attelât sa voiture de voyage, espérant partir pendant que la comtesse d’Ahlefeld dormirait encore; mais nous avons déjà dit que le sommeil de la comtesse était léger. Le général venait de signer les dernières recommandations qu’il adressait à l’évêque, aux mains duquel le gouvernement devait être remis par intérim. Il se levait, après avoir endossé sa redingote fourrée, pour sortir, quand l’huissier annonça la noble chancelière. Ce contretemps déconcerta le vieux soldat, accoutumé à rire devant la mitraille de cent canons, mais non devant les artifices d’une femme. Il fit néanmoins d’assez bonne grâce ses adieux à la méchante comtesse, et ne laissa percer quelque humeur sur son visage que lorsqu’il la vit se pencher vers son oreille avec cet air astucieux qui voulait seulement paraître confidentiel. – Eh bien, noble général, que vous a-t-il dit? – Qui? Poël? il m’a dit que la voiture allait être prête. – Je vous parle du prisonnier de Munckholm, général. – Ah! – A-t-il répondu à votre interrogatoire d’une manière satisfaisante? – Mais… oui vraiment, dame comtesse, dit le gouverneur, dont on devine l’embarras. – Avez-vous la preuve qu’il ait trempé dans le complot des mineurs? Une exclamation échappa à Levin. – Noble dame, il est innocent! Il s’arrêta tout court, car il venait d’exprimer une conviction de son cœur, et non de son esprit. – Il est innocent! répéta la comtesse d’un air consterné, quoique incrédule; car elle tremblait qu’en effet Schumacker n’eût démontré au général cette innocence qu’il était si important aux intérêts du grand-chancelier de noircir. Le gouverneur avait eu le temps de réfléchir; il répondit à l’insistance de la grande-chancelière d’un ton de voix qui la rassura, parce qu’il décelait le doute et le trouble: – Innocent… Oui, si vous voulez… – Si je veux, seigneur général! Et la méchante femme éclata de rire. Ce rire blessa le gouverneur. – Noble comtesse, dit-il, vous permettrez que je ne rende compte de mon travail, c'est-à-dire mon entretien avec l’ex-grand-chancelier, qu’au vice-roi. Alors il salua profondément, et descendit dans la cour où l’attendait sa voiture. – Oui, se disait la comtesse d’Ahlefeld rentrée dans ses appartements, pars, chevalier errant, que ton absence nous délivre du protecteur de nos ennemis. Va, ton départ est le signal du retour de mon Frédéric, maintenant, quand tu n'es pas là, il peut revenir... À cette pensée, elle s’adressa à sa suivante favorite. – Ma chère Lisbeth, vous ferez venir de Berghen deux douzaines de ces petits peignes que nos élégants portent dans leurs cheveux; vous vous informerez du nouveau roman de la fameuse Scudéry, et vous veillerez à ce qu’on lave régulièrement tous les matins dans l’eau de rose la guenon de mon cher Frédéric. – Quoi ! ma gracieuse maîtresse, demanda Lisbeth, est-ce que le seigneur Frédéric peut revenir? – Oui, vraiment; et, pour qu’il ait quelque plaisir à me revoir, il faut faire tout ce qu’il demande; je veux lui ménager une surprise à son retour. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 18. La comtesse d’Ahlefeld a demandé à Lisbeth de faire venir... 1) des romans. 2) des peignes. 3) de l'eau de Cologne. 4) des tenues élégantes.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le revers d’un reportage Je n’ai pas encore évoqué le documentaire qui fut diffusé sur la première chaîne de l’ORTF en février 1969. Grâce à différentes aides, j’ai pu le retrouver, puis le transférer sur DVD. Lorsque j’ai obtenu les mots de passe qui m’ont permis de visionner ce film pour la première fois, il m’a fallu plusieurs jours pour le regarder. Je voulais être seule face à mon ordinateur. Parmi les documents que j’ai retrouvés au cours de mes recherches, ce reportage figure sans aucun doute parmi ceux qui m’ont le plus bouleversée. Le reportage s’ouvre sur l’image du premier palier de la maison de Versailles. Le commentaire présente un à un les membres de la famille, sur le ton un peu affecté des documentaires de l’époque, tandis que les images les montrent chacun à leur tour. Après on découvre les Poirier réunis autour de la grande table de la salle à manger. La conversation est animée, tout le monde rit. La voix off reprend: «Après des années de gêne et d’inconfort, la famille s’est installée dans une maison à Versailles. Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse. Mais celle-ci a reçu une éducation qui explique peut-être sa personnalité et sa fantaisie». Lucile, ma mère, est interviewée à plusieurs reprises, la caméra s’approche de son visage, capte en gros plan son regard, son sourire, tandis qu’elle évoque quelques souvenirs de son adolescence. De tous les enfants de Liane et Georges, c’est elle qu’on voit le plus. Elle admet qu’elle n’a jamais rien fait à l’école. Elle est d’une beauté stupéfiante, pétille d’intelligence, n’importe qui le noterait, je crois, à la vision de ce film. Quelques images me montrent enfant à côté d’elle, absorbée par un jeu. C’est moi, j’ai deux ans. Un peu plus tard, Lucile dit: – S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. Je crois qu’au moment où elle est interrogée, c’est exactement ce qu’elle ressent. Elle a peur et elle a confiance. Le reportage donne à voir une famille joyeuse, unie, où la priorité a été donnée à l’autonomie des enfants et à l’épanouissement de leur personnalité. Lisbeth, Barthélémy, Milo, Justine et Violette sont interviewés les uns après les autres et témoignent tous de la liberté dont ils jouissent: liberté de parler, d’aller au cinéma, de décorer sa chambre comme on l’entend, de circuler et de voyager: Violette explique qu’elle prend le train seule pour aller à Paris depuis l’âge de dix ans, Lisbeth parle de ses voyages aux États-Unis et au Mexique. Tout cela est vrai. Liane, avec ce sourire irrésistible, raconte comment elle a renoncé à ses principes et combien l’éducation qu’ont reçue ses enfants est éloignée de celle qui fut la sienne, tandis que Georges explique avec de belles phrases que l’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. Les extraits des films de vacances en Espagne, inclus dans le reportage, renforcent l’image d’un bonheur parfait. Justine, la soeur, de ma mère, a détesté ce film et, lorsque je l’ai retrouvé, c’est tout juste si elle a voulu le regarder. Elle m’a raconté plus tard dans quel état de malaise et de confusion elle s’était trouvée au moment du tournage, de quelle manière on lui avait suggéré, si ce n’est dicté, l’une des seules phrases qu’on l’entend prononcer: «Oui, mon père, c’est à la fois un papa, un ami, un ami avec qui on peut rire, on peut parler, on peut dire je crois n’importe quoi, et quand on a quelque chose à lui dire, on lui dit «est-ce que je peux déjeuner avec vous demain» et à ce moment-là on déjeune en amis». C’est elle qui m’a raconté aussi combien ce film avait blessé leur frère Milo, l’avait mis hors de lui, lui qui avait déballé sans retenue sa révolte et sa colère contre son père, dont il ne reste aucune trace. On ne voit Milo que quelques secondes, écrasant une cigarette et tentant d’échapper à la caméra. D’après Delphine de Vigan «Rien ne s’oppose à la nuit» 12. Comment l’auteure a-t-elle réagi en regardant le documentaire sur sa famille pour la première fois? 1) Elle a beaucoup ri. 2) Elle était bouleversée. 3) Elle en était ravie. 4) Elle est restée indifférente.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le revers d’un reportage Je n’ai pas encore évoqué le documentaire qui fut diffusé sur la première chaîne de l’ORTF en février 1969. Grâce à différentes aides, j’ai pu le retrouver, puis le transférer sur DVD. Lorsque j’ai obtenu les mots de passe qui m’ont permis de visionner ce film pour la première fois, il m’a fallu plusieurs jours pour le regarder. Je voulais être seule face à mon ordinateur. Parmi les documents que j’ai retrouvés au cours de mes recherches, ce reportage figure sans aucun doute parmi ceux qui m’ont le plus bouleversée. Le reportage s’ouvre sur l’image du premier palier de la maison de Versailles. Le commentaire présente un à un les membres de la famille, sur le ton un peu affecté des documentaires de l’époque, tandis que les images les montrent chacun à leur tour. Après on découvre les Poirier réunis autour de la grande table de la salle à manger. La conversation est animée, tout le monde rit. La voix off reprend: «Après des années de gêne et d’inconfort, la famille s’est installée dans une maison à Versailles. Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse. Mais celle-ci a reçu une éducation qui explique peut-être sa personnalité et sa fantaisie». Lucile, ma mère, est interviewée à plusieurs reprises, la caméra s’approche de son visage, capte en gros plan son regard, son sourire, tandis qu’elle évoque quelques souvenirs de son adolescence. De tous les enfants de Liane et Georges, c’est elle qu’on voit le plus. Elle admet qu’elle n’a jamais rien fait à l’école. Elle est d’une beauté stupéfiante, pétille d’intelligence, n’importe qui le noterait, je crois, à la vision de ce film. Quelques images me montrent enfant à côté d’elle, absorbée par un jeu. C’est moi, j’ai deux ans. Un peu plus tard, Lucile dit: – S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. Je crois qu’au moment où elle est interrogée, c’est exactement ce qu’elle ressent. Elle a peur et elle a confiance. Le reportage donne à voir une famille joyeuse, unie, où la priorité a été donnée à l’autonomie des enfants et à l’épanouissement de leur personnalité. Lisbeth, Barthélémy, Milo, Justine et Violette sont interviewés les uns après les autres et témoignent tous de la liberté dont ils jouissent: liberté de parler, d’aller au cinéma, de décorer sa chambre comme on l’entend, de circuler et de voyager: Violette explique qu’elle prend le train seule pour aller à Paris depuis l’âge de dix ans, Lisbeth parle de ses voyages aux États-Unis et au Mexique. Tout cela est vrai. Liane, avec ce sourire irrésistible, raconte comment elle a renoncé à ses principes et combien l’éducation qu’ont reçue ses enfants est éloignée de celle qui fut la sienne, tandis que Georges explique avec de belles phrases que l’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. Les extraits des films de vacances en Espagne, inclus dans le reportage, renforcent l’image d’un bonheur parfait. Justine, la soeur, de ma mère, a détesté ce film et, lorsque je l’ai retrouvé, c’est tout juste si elle a voulu le regarder. Elle m’a raconté plus tard dans quel état de malaise et de confusion elle s’était trouvée au moment du tournage, de quelle manière on lui avait suggéré, si ce n’est dicté, l’une des seules phrases qu’on l’entend prononcer: «Oui, mon père, c’est à la fois un papa, un ami, un ami avec qui on peut rire, on peut parler, on peut dire je crois n’importe quoi, et quand on a quelque chose à lui dire, on lui dit «est-ce que je peux déjeuner avec vous demain» et à ce moment-là on déjeune en amis». C’est elle qui m’a raconté aussi combien ce film avait blessé leur frère Milo, l’avait mis hors de lui, lui qui avait déballé sans retenue sa révolte et sa colère contre son père, dont il ne reste aucune trace. On ne voit Milo que quelques secondes, écrasant une cigarette et tentant d’échapper à la caméra. D’après Delphine de Vigan «Rien ne s’oppose à la nuit» 13. Quelle ambiance régnait pendant une conversation autour de la table? 1) Toute la famille était joyeuse et animée. 2) Les Poirier étaient tous sérieux et tendus. 3) Les enfants étaient distraits et impolis. 4) Les parents étaient très tristes et anxieux.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le revers d’un reportage Je n’ai pas encore évoqué le documentaire qui fut diffusé sur la première chaîne de l’ORTF en février 1969. Grâce à différentes aides, j’ai pu le retrouver, puis le transférer sur DVD. Lorsque j’ai obtenu les mots de passe qui m’ont permis de visionner ce film pour la première fois, il m’a fallu plusieurs jours pour le regarder. Je voulais être seule face à mon ordinateur. Parmi les documents que j’ai retrouvés au cours de mes recherches, ce reportage figure sans aucun doute parmi ceux qui m’ont le plus bouleversée. Le reportage s’ouvre sur l’image du premier palier de la maison de Versailles. Le commentaire présente un à un les membres de la famille, sur le ton un peu affecté des documentaires de l’époque, tandis que les images les montrent chacun à leur tour. Après on découvre les Poirier réunis autour de la grande table de la salle à manger. La conversation est animée, tout le monde rit. La voix off reprend: «Après des années de gêne et d’inconfort, la famille s’est installée dans une maison à Versailles. Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse. Mais celle-ci a reçu une éducation qui explique peut-être sa personnalité et sa fantaisie». Lucile, ma mère, est interviewée à plusieurs reprises, la caméra s’approche de son visage, capte en gros plan son regard, son sourire, tandis qu’elle évoque quelques souvenirs de son adolescence. De tous les enfants de Liane et Georges, c’est elle qu’on voit le plus. Elle admet qu’elle n’a jamais rien fait à l’école. Elle est d’une beauté stupéfiante, pétille d’intelligence, n’importe qui le noterait, je crois, à la vision de ce film. Quelques images me montrent enfant à côté d’elle, absorbée par un jeu. C’est moi, j’ai deux ans. Un peu plus tard, Lucile dit: – S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. Je crois qu’au moment où elle est interrogée, c’est exactement ce qu’elle ressent. Elle a peur et elle a confiance. Le reportage donne à voir une famille joyeuse, unie, où la priorité a été donnée à l’autonomie des enfants et à l’épanouissement de leur personnalité. Lisbeth, Barthélémy, Milo, Justine et Violette sont interviewés les uns après les autres et témoignent tous de la liberté dont ils jouissent: liberté de parler, d’aller au cinéma, de décorer sa chambre comme on l’entend, de circuler et de voyager: Violette explique qu’elle prend le train seule pour aller à Paris depuis l’âge de dix ans, Lisbeth parle de ses voyages aux États-Unis et au Mexique. Tout cela est vrai. Liane, avec ce sourire irrésistible, raconte comment elle a renoncé à ses principes et combien l’éducation qu’ont reçue ses enfants est éloignée de celle qui fut la sienne, tandis que Georges explique avec de belles phrases que l’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. Les extraits des films de vacances en Espagne, inclus dans le reportage, renforcent l’image d’un bonheur parfait. Justine, la soeur, de ma mère, a détesté ce film et, lorsque je l’ai retrouvé, c’est tout juste si elle a voulu le regarder. Elle m’a raconté plus tard dans quel état de malaise et de confusion elle s’était trouvée au moment du tournage, de quelle manière on lui avait suggéré, si ce n’est dicté, l’une des seules phrases qu’on l’entend prononcer: «Oui, mon père, c’est à la fois un papa, un ami, un ami avec qui on peut rire, on peut parler, on peut dire je crois n’importe quoi, et quand on a quelque chose à lui dire, on lui dit «est-ce que je peux déjeuner avec vous demain» et à ce moment-là on déjeune en amis». C’est elle qui m’a raconté aussi combien ce film avait blessé leur frère Milo, l’avait mis hors de lui, lui qui avait déballé sans retenue sa révolte et sa colère contre son père, dont il ne reste aucune trace. On ne voit Milo que quelques secondes, écrasant une cigarette et tentant d’échapper à la caméra. D’après Delphine de Vigan «Rien ne s’oppose à la nuit» 14. Comment était Lucile, la mère de l’auteure? 1) Elle était absorbée par un film. 2) Elle était seule et bouleversée. 3) Elle était très belle et intelligente. 4) Elle était très gênée par la caméra.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le revers d’un reportage Je n’ai pas encore évoqué le documentaire qui fut diffusé sur la première chaîne de l’ORTF en février 1969. Grâce à différentes aides, j’ai pu le retrouver, puis le transférer sur DVD. Lorsque j’ai obtenu les mots de passe qui m’ont permis de visionner ce film pour la première fois, il m’a fallu plusieurs jours pour le regarder. Je voulais être seule face à mon ordinateur. Parmi les documents que j’ai retrouvés au cours de mes recherches, ce reportage figure sans aucun doute parmi ceux qui m’ont le plus bouleversée. Le reportage s’ouvre sur l’image du premier palier de la maison de Versailles. Le commentaire présente un à un les membres de la famille, sur le ton un peu affecté des documentaires de l’époque, tandis que les images les montrent chacun à leur tour. Après on découvre les Poirier réunis autour de la grande table de la salle à manger. La conversation est animée, tout le monde rit. La voix off reprend: «Après des années de gêne et d’inconfort, la famille s’est installée dans une maison à Versailles. Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse. Mais celle-ci a reçu une éducation qui explique peut-être sa personnalité et sa fantaisie». Lucile, ma mère, est interviewée à plusieurs reprises, la caméra s’approche de son visage, capte en gros plan son regard, son sourire, tandis qu’elle évoque quelques souvenirs de son adolescence. De tous les enfants de Liane et Georges, c’est elle qu’on voit le plus. Elle admet qu’elle n’a jamais rien fait à l’école. Elle est d’une beauté stupéfiante, pétille d’intelligence, n’importe qui le noterait, je crois, à la vision de ce film. Quelques images me montrent enfant à côté d’elle, absorbée par un jeu. C’est moi, j’ai deux ans. Un peu plus tard, Lucile dit: – S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. Je crois qu’au moment où elle est interrogée, c’est exactement ce qu’elle ressent. Elle a peur et elle a confiance. Le reportage donne à voir une famille joyeuse, unie, où la priorité a été donnée à l’autonomie des enfants et à l’épanouissement de leur personnalité. Lisbeth, Barthélémy, Milo, Justine et Violette sont interviewés les uns après les autres et témoignent tous de la liberté dont ils jouissent: liberté de parler, d’aller au cinéma, de décorer sa chambre comme on l’entend, de circuler et de voyager: Violette explique qu’elle prend le train seule pour aller à Paris depuis l’âge de dix ans, Lisbeth parle de ses voyages aux États-Unis et au Mexique. Tout cela est vrai. Liane, avec ce sourire irrésistible, raconte comment elle a renoncé à ses principes et combien l’éducation qu’ont reçue ses enfants est éloignée de celle qui fut la sienne, tandis que Georges explique avec de belles phrases que l’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. Les extraits des films de vacances en Espagne, inclus dans le reportage, renforcent l’image d’un bonheur parfait. Justine, la soeur, de ma mère, a détesté ce film et, lorsque je l’ai retrouvé, c’est tout juste si elle a voulu le regarder. Elle m’a raconté plus tard dans quel état de malaise et de confusion elle s’était trouvée au moment du tournage, de quelle manière on lui avait suggéré, si ce n’est dicté, l’une des seules phrases qu’on l’entend prononcer: «Oui, mon père, c’est à la fois un papa, un ami, un ami avec qui on peut rire, on peut parler, on peut dire je crois n’importe quoi, et quand on a quelque chose à lui dire, on lui dit «est-ce que je peux déjeuner avec vous demain» et à ce moment-là on déjeune en amis». C’est elle qui m’a raconté aussi combien ce film avait blessé leur frère Milo, l’avait mis hors de lui, lui qui avait déballé sans retenue sa révolte et sa colère contre son père, dont il ne reste aucune trace. On ne voit Milo que quelques secondes, écrasant une cigarette et tentant d’échapper à la caméra. D’après Delphine de Vigan «Rien ne s’oppose à la nuit» 15. Quelle était la priorité de l’éducation des enfants chez les Poirier? 1) L’autonomie des enfants et l’épanouissement de leur personnalité. 2) Le développement des goûts des enfants. 3) La discipline stricte et l’autorité des parents. 4) La responsabilité des actes commis.
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Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le revers d’un reportage Je n’ai pas encore évoqué le documentaire qui fut diffusé sur la première chaîne de l’ORTF en février 1969. Grâce à différentes aides, j’ai pu le retrouver, puis le transférer sur DVD. Lorsque j’ai obtenu les mots de passe qui m’ont permis de visionner ce film pour la première fois, il m’a fallu plusieurs jours pour le regarder. Je voulais être seule face à mon ordinateur. Parmi les documents que j’ai retrouvés au cours de mes recherches, ce reportage figure sans aucun doute parmi ceux qui m’ont le plus bouleversée. Le reportage s’ouvre sur l’image du premier palier de la maison de Versailles. Le commentaire présente un à un les membres de la famille, sur le ton un peu affecté des documentaires de l’époque, tandis que les images les montrent chacun à leur tour. Après on découvre les Poirier réunis autour de la grande table de la salle à manger. La conversation est animée, tout le monde rit. La voix off reprend: «Après des années de gêne et d’inconfort, la famille s’est installée dans une maison à Versailles. Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse. Mais celle-ci a reçu une éducation qui explique peut-être sa personnalité et sa fantaisie». Lucile, ma mère, est interviewée à plusieurs reprises, la caméra s’approche de son visage, capte en gros plan son regard, son sourire, tandis qu’elle évoque quelques souvenirs de son adolescence. De tous les enfants de Liane et Georges, c’est elle qu’on voit le plus. Elle admet qu’elle n’a jamais rien fait à l’école. Elle est d’une beauté stupéfiante, pétille d’intelligence, n’importe qui le noterait, je crois, à la vision de ce film. Quelques images me montrent enfant à côté d’elle, absorbée par un jeu. C’est moi, j’ai deux ans. Un peu plus tard, Lucile dit: – S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. Je crois qu’au moment où elle est interrogée, c’est exactement ce qu’elle ressent. Elle a peur et elle a confiance. Le reportage donne à voir une famille joyeuse, unie, où la priorité a été donnée à l’autonomie des enfants et à l’épanouissement de leur personnalité. Lisbeth, Barthélémy, Milo, Justine et Violette sont interviewés les uns après les autres et témoignent tous de la liberté dont ils jouissent: liberté de parler, d’aller au cinéma, de décorer sa chambre comme on l’entend, de circuler et de voyager: Violette explique qu’elle prend le train seule pour aller à Paris depuis l’âge de dix ans, Lisbeth parle de ses voyages aux États-Unis et au Mexique. Tout cela est vrai. Liane, avec ce sourire irrésistible, raconte comment elle a renoncé à ses principes et combien l’éducation qu’ont reçue ses enfants est éloignée de celle qui fut la sienne, tandis que Georges explique avec de belles phrases que l’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. Les extraits des films de vacances en Espagne, inclus dans le reportage, renforcent l’image d’un bonheur parfait. Justine, la soeur, de ma mère, a détesté ce film et, lorsque je l’ai retrouvé, c’est tout juste si elle a voulu le regarder. Elle m’a raconté plus tard dans quel état de malaise et de confusion elle s’était trouvée au moment du tournage, de quelle manière on lui avait suggéré, si ce n’est dicté, l’une des seules phrases qu’on l’entend prononcer: «Oui, mon père, c’est à la fois un papa, un ami, un ami avec qui on peut rire, on peut parler, on peut dire je crois n’importe quoi, et quand on a quelque chose à lui dire, on lui dit «est-ce que je peux déjeuner avec vous demain» et à ce moment-là on déjeune en amis». C’est elle qui m’a raconté aussi combien ce film avait blessé leur frère Milo, l’avait mis hors de lui, lui qui avait déballé sans retenue sa révolte et sa colère contre son père, dont il ne reste aucune trace. On ne voit Milo que quelques secondes, écrasant une cigarette et tentant d’échapper à la caméra. D’après Delphine de Vigan «Rien ne s’oppose à la nuit» 17. Quelle était l’impression globale après la vision de ce film? 1) On avait l’impression que tout était suggéré et truqué. 2) On a montré la révolte et la colère des adolescents. 3) On voyait une famille mal à l’aise avec des problèmes d’entente. 4) C’était l’image d’un bonheur parfait, d’une famille unie et joyeuse.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Le revers d’un reportage Je n’ai pas encore évoqué le documentaire qui fut diffusé sur la première chaîne de l’ORTF en février 1969. Grâce à différentes aides, j’ai pu le retrouver, puis le transférer sur DVD. Lorsque j’ai obtenu les mots de passe qui m’ont permis de visionner ce film pour la première fois, il m’a fallu plusieurs jours pour le regarder. Je voulais être seule face à mon ordinateur. Parmi les documents que j’ai retrouvés au cours de mes recherches, ce reportage figure sans aucun doute parmi ceux qui m’ont le plus bouleversée. Le reportage s’ouvre sur l’image du premier palier de la maison de Versailles. Le commentaire présente un à un les membres de la famille, sur le ton un peu affecté des documentaires de l’époque, tandis que les images les montrent chacun à leur tour. Après on découvre les Poirier réunis autour de la grande table de la salle à manger. La conversation est animée, tout le monde rit. La voix off reprend: «Après des années de gêne et d’inconfort, la famille s’est installée dans une maison à Versailles. Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse. Mais celle-ci a reçu une éducation qui explique peut-être sa personnalité et sa fantaisie». Lucile, ma mère, est interviewée à plusieurs reprises, la caméra s’approche de son visage, capte en gros plan son regard, son sourire, tandis qu’elle évoque quelques souvenirs de son adolescence. De tous les enfants de Liane et Georges, c’est elle qu’on voit le plus. Elle admet qu’elle n’a jamais rien fait à l’école. Elle est d’une beauté stupéfiante, pétille d’intelligence, n’importe qui le noterait, je crois, à la vision de ce film. Quelques images me montrent enfant à côté d’elle, absorbée par un jeu. C’est moi, j’ai deux ans. Un peu plus tard, Lucile dit: – S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. Je crois qu’au moment où elle est interrogée, c’est exactement ce qu’elle ressent. Elle a peur et elle a confiance. Le reportage donne à voir une famille joyeuse, unie, où la priorité a été donnée à l’autonomie des enfants et à l’épanouissement de leur personnalité. Lisbeth, Barthélémy, Milo, Justine et Violette sont interviewés les uns après les autres et témoignent tous de la liberté dont ils jouissent: liberté de parler, d’aller au cinéma, de décorer sa chambre comme on l’entend, de circuler et de voyager: Violette explique qu’elle prend le train seule pour aller à Paris depuis l’âge de dix ans, Lisbeth parle de ses voyages aux États-Unis et au Mexique. Tout cela est vrai. Liane, avec ce sourire irrésistible, raconte comment elle a renoncé à ses principes et combien l’éducation qu’ont reçue ses enfants est éloignée de celle qui fut la sienne, tandis que Georges explique avec de belles phrases que l’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. Les extraits des films de vacances en Espagne, inclus dans le reportage, renforcent l’image d’un bonheur parfait. Justine, la soeur, de ma mère, a détesté ce film et, lorsque je l’ai retrouvé, c’est tout juste si elle a voulu le regarder. Elle m’a raconté plus tard dans quel état de malaise et de confusion elle s’était trouvée au moment du tournage, de quelle manière on lui avait suggéré, si ce n’est dicté, l’une des seules phrases qu’on l’entend prononcer: «Oui, mon père, c’est à la fois un papa, un ami, un ami avec qui on peut rire, on peut parler, on peut dire je crois n’importe quoi, et quand on a quelque chose à lui dire, on lui dit «est-ce que je peux déjeuner avec vous demain» et à ce moment-là on déjeune en amis». C’est elle qui m’a raconté aussi combien ce film avait blessé leur frère Milo, l’avait mis hors de lui, lui qui avait déballé sans retenue sa révolte et sa colère contre son père, dont il ne reste aucune trace. On ne voit Milo que quelques secondes, écrasant une cigarette et tentant d’échapper à la caméra. D’après Delphine de Vigan «Rien ne s’oppose à la nuit» 18. Que disent les enfants à leur père s’ils veulent venir lui parler sérieusement? 1) L’important est de savoir laisser sa progéniture quitter le nid. 2) S’il y a quelque chose que mes parents ont réussi, c’est qu’ils nous ont donné confiance en l’avenir. 3) Est-ce que je peux déjeuner avec vous demain? 4) Il est rare qu’on s’ennuie dans une famille nombreuse.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 12. Le cavalier arrivé dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim était... 1) un amiral. 2) un général. 3) un capitaine. 4) un serviteur.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 13. Ayant vu Poël, le général Levin de Knud... 1) a demandé un cheval. 2) a appelé son domestique. 3) est descendu dans la cour. 4) s’est penché hors de la fenêtre.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 14. D’après le général Levin de Knud, Ordener est «esclave de... 1) l’étiquette». 2) son général». 3) ses caprices». 4) son éducation».
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 15. Le père d’Ordener ... qu’il se marie. 1) exige 2) défend 3) propose 4) doute
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 16. Après avoir quitté son père, Ordener était... 1) serein. 2) révolté. 3) heureux. 4) chagriné.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 17. Le problème d’Ordener consiste en ce qu’il... 1) ne veut pas obéir au roi. 2) ne voit pas souvent son père. 3) n’a pas l’intention de se marier. 4) ne connaît pas la comtesse d’Ahlefeld.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Une rencontre Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria: – Comment! vous voilà seul, Poël! Et Ordener, votre maître? où est votre maître? C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question. – Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim. – Quoi! Il y était donc? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami! Et depuis quand? – Il est arrivé ce soir et reparti ce soir. – Ce soir! Ce soir! Mais où donc s’est-il arrêté? Où est-il allé? – Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm. – Ah! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château? Qu’allait-il faire au Spladgest? Voilà bien mon chevalier errant! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang. – Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël. – Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël. – Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, ditesmoi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche? – Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste. – Triste? Que s’est-il donc passé entre lui et son père? Ce mariage lui déplaît-il? – Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige. – L’exige! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse. – Je l’ignore, excellence. Il paraît triste. – Triste! Savez-vous comment son père l’a reçu? – La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit: Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord; et sa sérénité a dit: C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit: On veut me marier; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà. – Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père? – Oui, votre excellence. – Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes!… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu? – Je l’ignore, mon général. – Oh! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée? Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet. D’après V. Hugo "Han d'Islande" 18. Après la conversation avec Poël, le général Levin de Knud est devenu... 1) triste. 2) joyeux. 3) anxieux. 4) tranquille.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 12. Qu’est-ce que la chatte Missoui savait d’instinct en contactant les bébés? 1) Il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements. 2) Il faut se sauver quand les enfants commencent à jouer. 3) Il faut attendre la fin des repas pour manger les restes des assiettes des bébés. 4) Il faut appeler la maîtresse quand l’enfant pleure.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 13. Comment les enfants déguisaient-ils Missoui ? Ils l’habillaient en… 1) armures d’un chevalier. 2) pansements d’un blessé. 3) robe et manteau de poupée. 4) costume d’un combattant.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 14. Quel jeu avec la chatte organisait le fils de l’auteure? 1) Ils se cachaient sous les tables du salon. 2) Ils faisaient une course folle où la chatte était assise dans une petite poussette-canne pour poupée. 3) Ils jouaient au ballon dans le couloir de l’appartement. 4) Ils construisaient ensemble des châteaux forts à l’aide des chaises.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 15. Comment Missoui réagissait-elle au jeu? 1) Elle criait de peur. 2) Elle était heureuse. 3) Elle s’enfuyait. 4) Elle restait indifférente.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 16. Qu’est-ce qui est arrivé un soir à la fille de l’auteure, pourquoi pleurait-elle? 1) Elle avait l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants dont on oublie rapidement la cause. 2) Elle faisait ses devoirs dans sa chambre et ne pouvait pas résoudre un problème de mathématiques. 3) Elle était malade et avait de la fièvre. 4) Elle regardait un film à la télé et le sujet l’a touchée.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 17. Quelle était la réaction de Missoui à la fille en larmes? 1) Elle s’est sauvée dans une autre pièce. 2) Elle a fait un bond et s’est blottie contre le cou de la fillette. 3) Elle s’est mise en colère. 4) Elle a commencé à hurler.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. La chatte Missoui et les enfants Avec les enfants, la chatte Missoui savait tout d’instinct: qu’il ne faut pas sortir les griffes sur la peau, et même à travers les vêtements, qu’il faut tout supporter des bébés et ne pas dormir sur leur tête. Et je vis Missoui se laisser habiller d’une robe de poupée, puis d’un manteau par-dessus, le tout boutonné du bas jusqu’en haut, le col bien serré autour du cou, avec par-dessus le marché un bonnet. Je revois encore son regard si doux et résigné sous le bord en tricot du bonnet, au ras de ses sourcils – «Tu vois ce qu’il me fait?». Supporter cela, pour un chat, c’est déjà beaucoup. Mon fils, ensuite, l’asseyait dans une petite poussette pour poupée appartenant à sa soeur – donc tout à fait de la taille d’un chat – et il se lançait à fond de train dans l’appartement, passant au ras des tables, exécutant un virage au fond du salon, puis un slalom entre les chaises, avant d’atteindre la vitesse maximum dans la ligne droite du couloir, tout en faisant avec sa bouche le bruit des voitures de course. Avant de voir réapparaître la course folle, je supposais toujours que la chatte avait sauté en marche. Pas du tout. L’ensemble de l’équipage réapparaissait, y compris la chatte, toujours assise avec son bonnet sur la tête et son beau regard me prenait à témoin au passage, ou au beau milieu d’un virage où elle manquait verser. Elle tournait un peu la tête vers moi, gênée par son col trop serré, l’air de dire encore: «Tu vois ce qu’il me fait?» Mais je laissais faire, car on voyait très bien qu’elle était heureuse. Mon fils organisait les incroyables scènes de bataille, où la chatte était tour à tour ennemi, compagnon de combat, barricade à franchir. Il sautait à pieds joints au-dessus d’elle, retombait de tout son poids à dix centimètres de son corps en faisant vibrer tout l’étage. Je tremblais qu’un jour il ne lui écrase une patte. Elle, ne frémissait pas d’un poil et le regardait faire, tranquille et ravie. Et, la crise de guerre terminée, s’ensuivait un gros câlin à deux où Missoui, la truffe contre son nez, lui apprenait la douceur et l’intimité. Dans mes souvenirs, une petite scène me revient, qui nous avait beaucoup frappées, ma fille et moi. Elle avait environ sept ou huit ans et était en proie un soir à l’un de ces chagrins d’enfant accompagné de sanglots déchirants, et dont on oublie la raison à peine quelques jours après. Elle pleurait depuis un bon moment déjà, faisant beaucoup de bruit, réfugiée dans l’angle d’un grand canapé. La chatte, couchée sur un fauteuil un peu plus loin, de l’autre côté d’une table basse, la regardait attentivement. Je dus dire un mot qui déclencha chez ma fille un sanglot particulièrement fort et désespéré. La chatte ne fit qu’un bond et se précipita sur elle. Comme un éclair, elle sauta la table, parcourut toute la longueur du canapé sur le bord du dossier, avec la soudaineté et la violence d’une attaque… pour se blottir dans son cou, la tête enfouie sous son oreille. Ma fille, complètement surprise par ce qui venait d’arriver, restait figée, tout sanglot suspendu, bouche ouverte, n’osant bouger avec la chatte immobile sur son épaule, son mufle appuyé sur son cou. Au bout d’un moment, toujours sans oser remuer, elle balbutia, la voix mouillée de larmes: «Tu as vu ce qu’elle a fait?» Au bout d’un moment, ma fille la serra contre elle. Ni elle ni moi n’osions vraiment nous rendre à l’évidence: Missoui avait sans doute bondi pour la consoler. En tout cas, de chagrin il ne fut plus question et nous en avons instantanément oublié la raison. Mais nous parlons encore de ce merveilleux et surprenant moment vécu grâce à Missoui. D’après Anny Duperey «Les Chats de Hasard» 18. Comment a-t-on expliqué ce geste de Missoui? 1) Elle avait voulu être caressée par la fille. 2) Elle s’était cachée sur l’épaule de la fillette. 3) Elle avait voulu consoler l’enfant en chagrin. 4) Elle était devenue violente et agressive.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 12. Avec quel sentiment un adolescent est-il devant son livre? 1) Il lit vite pour terminer son devoir avant le journal télévisé. 2) Il est en colère contre son prof qui a donné ce devoir. 3) Il a envie d’être ailleurs et il ne comprend pas ce qu’il lit. 4) Il éprouve un grand intérêt à ce qu’il lit.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 13. Le livre, quel objet représente-t-il à un adolescent? C’est un objet… 1) ennuyeux. 2) unique. 3) rare. 4) agréable.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 14. Pourquoi le devoir a-t-il déclenché les protestations des élèves? 1) Les élèves ne voulaient pas lire le livre choisi par leur prof. 2) Il y avait beaucoup de pages à lire en quinze jours. 3) Le prof a donné le devoir pour les vacances d’hiver. 4) Il y avait encore un travail de math à rendre la même date.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 15. Pourquoi le professeur corrige-t-il toujours le mot «livre» dans les dissertations des élèves? 1) Les élèves copient ce mot l’un sur l’autre sans comprendre son sens. 2) La signification de ce mot est trop large et n’est pas précise. 3) Les élèves ne savent pas diversifier leurs copies. 4) L’orthographe du mot n’est pas correcte.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 16. Combien de pages doit-on lire en quinze jours? 1) 446 pages. 2) 398 pages. 3) 48 pages. 4) 63 pages.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 17. Quelle décision l’adolescent prend-il pour rendre son devoir à temps? 1) Faire le devoir avec ses copains de classe. 2) Demander de l’aide à ses parents. 3) Ne pas dormir et terminer le devoir dans la nuit. 4) Demander à un copain à recopier sa fiche de lecture avant le cours.
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа. Un adolescent devant un Livre Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air! S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question — qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” — “Trois ou quatre cents...” (Menteur...) — “C’est pour quand?”. L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”. Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que...” Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que...” Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure — la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti. Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain... Bref calcul mental: 446 — 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit! Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63. Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça. D’après Daniel Pennac “Comme un roman” 18. Quelle phrase n’appartient pas au texte? 1) Les mots ont des pieds de plomb. 2) C’est le devoir qui pousse. 3) Le verbe lire ne supporte pas l’impératif. 4) Il lit comme on avance.